Vivre en copropriété n’est pas si simple.

Vivre en copropriété n’est pas si simple.

Quand on fait un achat dans une copropriété, on n’est pas toujours bien averti de ce qui peut nous attendre par la suite et au fil du temps on est parfois déçu du choix d’achat que l’on a fait.

C’est très souvent lors du premier appel de charges que les nouveaux arrivants découvrent la réalité de leur copropriété et ils n’en connaissent pas précisément le fonctionnement, ce qui pose parfois des problèmes.

Pour éviter d’éventuels désagréments, il est donc intéressant de s’impliquer dès le départ et de savoir poser les bonnes questions.

Avant d’acheter un appartement dans le cadre d’une copropriété, il faut demander au vendeur de communiquer les documents les plus parlants, comme le règlement de copropriété, le carnet d’entretien de l’immeuble et les comptes rendus des trois dernières assemblées générales.

Mais très souvent dans l’euphorie d’avoir trouvé la perle rare à prix intéressant, on oublie de le faire et on en fait vite les frais.

Le carnet d’entretien de l’immeuble est important, car il permet de voir tous les travaux qui ont été réalisés sur une dizaine d’années et ceux qu’il faudra faire assez rapidement dans les années à venir si l’on veut maintenir l’immeuble en bon état. De plus, avec les comptes rendus des dernières assemblées générales, on peut tout de suite se rendre compte des travaux dernièrement votés et des appels de fonds qu’il faudra verser pour les réaliser.

Le choix du syndic professionnel paraît aussi déterminant, dans la mesure où ce n’est pas toujours celui qui est le moins cher qui est le plus efficace, car très souvent il y a des prestations hors contrat qui allongent très fortement la facture annuelle.

Vous avez de nombreux syndic qui gèrent les copropriétés à distance et se déplacent rarement pour voir l’état de l’immeuble, alors qu’ils sont tenus de faire au moins une visite par trimestre des parties communes.

Il paraît important que les copropriétaires élisent des copropriétaires volontaires pour faire partie d’un conseil syndical, qui sert de relai entre les copropriétaires et le syndic professionnel. Il faut que ces personnes soient disponibles et agissent dans l’intérêt de l’immeuble et non pas simplement dans leur propre intérêt.

Dans des petites copropriétés certains font le choix de se passer d’un syndic professionnel et choisissent un système de syndic coopératif, mais attention ce n’est pas si simple que cela, dans la mesure où les rapports de confiance entre les copropriétaires peuvent changer au fil du temps.

Quelque soit le mode de gestion, il convient avant tout de bien s’informer dès le départ sur le fonctionnement de la copropriété et de s’impliquer au maximum pour permettre à chacun de participer aux décisions en connaissance de cause et essayer de minimiser les charges de copropriété qui deviennent de plus en plus élevées.