Quel est le logement idéal des français ?

Quel est le logement idéal des français ?

Tous les deux ans, le groupe « De Particulier à Particulier » organise une grande enquête auprès de ses lecteurs pour déterminer le profil de ceux qui sont en train d’acheter et mesurer leurs exigences quant à la qualité du logement qu’ils envisagent d’acquérir.

 

L’immobilier ancien reste le plus prisé des futurs acquéreurs : 45 % des candidats à l’achat déclarent vouloir acquérir un logement ancien, contre 47 % en 2009. Ce qui plaît le plus dans l’ancien, c’est le charme (52 %) et l’attractivité du prix (49 %).

 

Néanmoins, l’immobilier neuf attire de plus en plus d’acquéreurs, 15 % des candidats à l’achat souhaitant acquérir un logement neuf en 2011 contre 12 % en 2009. Pour 40 % des futurs acquéreurs, acheter dans l’ancien ou dans le neuf leur est indifférent.

 

La demande reste partagée entre appartements et maisons : une moitié des candidats à l’achat veut acheter un appartement et l’autre moitié veut acheter une maison.

 

On retrouve naturellement cette répartition concernant la situation géographique du logement souhaitée par les candidats à l’achat : une moitié de futurs acquéreurs (53 %) désire s’installer en centre-ville, un tiers en périphérie (31 %) et 16 % en milieu rural. La volonté de rapprochement du centre-ville s’explique notamment par le souhait des candidats à l’acquisition de ne pas passer trop de temps dans les transports pour aller travailler : 86 % d’entre eux ne veulent pas passer plus d’une heure dans les transports pour rejoindre leur lieu de travail. Plus des trois quarts (78 %) des candidats à l’achat d’un appartement invoquent d’ailleurs la proximité du centre-ville comme une des raisons majeures à l’acquisition d’un appartement.

 

De plus en plus de candidats à l’achat se déclarent prêts à payer plus cher leur logement si celui-ci consomme peu d’énergie (82 % en 2011 contre 79 % en 2009 et 75 % en 2007). Le renforcement de l’isolation thermique se trouve d’ailleurs en deuxième position (76 %) des raisons écologiques invoquées par les candidats à l’achat justifiant un prix plus élevé.

 

En ce qui concerne l’apparence de l’immeuble, la pierre de taille emporte une large majorité (48 %) de suffrages, loin devant la pierre agrafée (8 %) et le crépi (5 %). On préfère des petits ensembles, bien intégrés au tissu urbain, et on rejette les grandes résidences : deux tiers (65 %) des candidats à l’achat d’un appartement ne veulent pas vivre dans une copropriété de plus de trente lots.

 

L’immeuble doit donc rester à taille humaine et assurer la sécurité de ses occupants. Les deux portes à l’entrée, avec digicode en façade, interphone à la seconde porte (75 %), et la porte blindée (63 %) sont des éléments jugés nécessaires par une majorité de futurs accédants. Par ailleurs, 63 % de candidats à l’achat considèrent la présence d’un ascenseur indispensable à partir de trois étages. Enfin, les parties communes de l’immeuble doivent offrir la possibilité de ranger vélos et poussettes et doivent permettre à chaque futur propriétaire de disposer d’une cave.

 

Plus des quatre cinquièmes des candidats à l’achat (82 %) cherchent un logement d’une surface supérieure à 50 m². La recherche de petites surfaces, inférieures à 30 m², ne concerne que 5 % des futurs acquéreurs. Et la recherche de très petites surfaces, inférieure à 15 m², reste marginale, ne touchant que 1 % des candidats à l’achat. Notons cette année le regain d’attraction pour les très grandes surfaces, de plus de 120 m², recherchées par 22 % des candidats à l’achat contre seulement 5 % il y a deux ans.

 

Cette enquête a été réalisée sur Internet, du 19 mai au 24 août 2011, avec un échantillon de 5 514 lecteurs.

 

Source : www.pap.fr