Un peu plus de 2,1 millions, tel est le nombre de Perp (Plan d’épargne retraite populaire) en cours à la fin 2010. Selon une étude pilotée conjointement par la FFSA (Fédération française des sociétés d’assurance) et le Gema (Groupement des entreprises mutuelles d’assurance), ce résultat marque une hausse de 2 % par rapport à 2009, année où les plans affichaient déjà une progression de 2 %.
L’enquête pointe par ailleurs une stabilisation du nombre de nouveaux plans (62 000 l’an dernier), après plusieurs années de baisse. Autre indicateur qui reste stable : le taux de détention de la population « cible » (c’est-à-dire « l’ensemble de la population des salariés en activité »). Celui-ci s’établit à 8.8 %, chiffre qui ne bouge quasiment pas depuis 2007.
En ce qui concerne les cotisations et les prestations, elles s’élèvent à 1,1 milliard d’euros pour les premières (+3 % par rapport à 2009) et à 151 millions d’euros pour les secondes (+57 % sur un an). Quant à l’encours moyen, il se situe à 3 000 € pour les plans en phase de constitution et à 21 000 € pour ceux en liquidation.
Institué en 2003, le Perp est un produit financier offrant la possibilité de se constituer une épargne retraite complémentaire.