La composition de ces derniers ne surprend pas : ceux qui se sentent bien ou tout à fait bien sont plutôt propriétaires de leur logement, plutôt seniors et avec un niveau d’éducation supérieure. Autrement dit ceux qui ont les moyens de ne pas subir leur logement…
Les raisons de bien-être et de mal-être sont assez proches, comme l’indique le commentaire d’Ipsos : le principal est le bruit, qui semble très corrélé avec le sentiment éprouvé : le calme, la tranquillité sont les causes de bien-être les plus citées, les bruits du voisinage, du quartier, ou encore le manque d’isolation phonique des causes de mal-être majeures ; ensuite viennent les relations avec le voisinage, raison de bien-être (pour ceux qui se sentent bien) ou de nuisance (pour ceux qui se sentent moins bien), et l’environnement, les commerces et les parcs, jardins, espaces verts à proximité, plutôt des raisons de bien-être. La qualité de l’immeuble – propreté, entretien, rénovation – curieusement vient loin derrière : peut-être parce qu’une fois dedans, les résidants l’oublient et n’y font plus attention…
Est également analysée l’appréciation de la gestion de l’immeuble et son influence dans la perception du bien-être ou du mal-être. Le 1er rôle est du gestionnaire de l’immeuble (services du propriétaire ou le syndic) est, pour 27% des individus âgés de 20 ans et plus résidant dans des appartements, de veiller à l’entretien, la maintenance de l’immeuble (fonctionnement de l’ascenseur, chauffage, réparer ce qui est cassé, rénover, repeindre les façades!) et 14% citent en 2ème réponse la réactivité, à savoir intervenir rapidement en cas de problème ou de travaux.
(1) étude réalisée dans le cadre de Capibus, l’enquête multi-clients d’Ipsos menée toutes les semaines en face à face à domicile avec interviews assistées par ordinateur (C.A.P.I.) du vendredi 27 au lundi 30 mai 2011 et du vendredi 10 au mercredi 15 juin 2011.